Ce que tu peux piquer à Pagnol (sans être accusé de plagiat)
Je vais te faire une confidence. Quand j’ai lu La Gloire de mon père pour la première fois, je n’ai rien compris. Rien de ce qui fait les joies d’un roman à succès (en théorie) n’était là :
Pas de rebondissements haletants, pas de serial killer caché dans les collines de Provence, pas de twist final qui retourne le cerveau. Et pourtant… J’ai lu le livre d’une traite.
Puis j’ai relu les passages sur la chasse aux bartavelles.
Puis j’ai fermé les yeux et j’ai entendu le mistral souffler dans les pins.
Puis j’ai compris. Ce n’était pas l’histoire qui m’avait accroché. C’était la manière de la raconter. Et là, j’ai réalisé quelque chose qui a changé mon écriture (et mes ventes Amazon). Pagnol n’avait pas besoin d’intrigue. Il avait mieux que ça. Il avait une voix.
Une vraie.
Chaleureuse, tendre, malicieuse.
Une voix qui te prend par la main et te dit :
« Viens, je vais te montrer mon monde. » Et tu sais quoi ? Cette voix, tu peux la piquer.
Pas la copier. Pas la plagier.
Mais t’en inspirer...