Ce que tu peux piquer à Pagnol (sans être accusé de plagiat)

Je vais te faire une confidence.

Quand j’ai lu La Gloire de mon père pour la première fois, je n’ai rien compris.
Rien de ce qui fait les joies d’un roman à succès (en théorie) n’était là :
Pas de rebondissements haletants, pas de serial killer caché dans les collines de Provence, pas de twist final qui retourne le cerveau.

Et pourtant…

J’ai lu le livre d’une traite.
Puis j’ai relu les passages sur la chasse aux bartavelles.
Puis j’ai fermé les yeux et j’ai entendu le mistral souffler dans les pins.
Puis j’ai compris.

Ce n’était pas l’histoire qui m’avait accroché.
C’était la manière de la raconter.
Et là, j’ai réalisé quelque chose qui a changé mon écriture (et mes ventes Amazon).
Pagnol n’avait pas besoin d’intrigue. Il avait mieux que ça.

Il avait une voix.
Une vraie.
Chaleureuse, tendre, malicieuse.
Une voix qui te prend par la main et te dit :
« Viens, je vais te montrer mon monde. »
Et tu sais quoi ?

Cette voix, tu peux la piquer.
Pas la copier. Pas la plagier.
Mais t’en inspirer à fond pour communiquer autour de ton roman — et surtout, rendre irrésistible ta page Amazon et tes posts sur les réseaux sociaux ou tes mails.
Je t’explique.

Le secret n°1 de Pagnol : l’art de parler comme les gens

Les personnages de Pagnol parlent comme ton oncle de Marseille.
Ou ta grand-mère quand elle raconte ses souvenirs d’école.

Ils parlent avec des silences, des soupirs, des jurons, des tournures naïves.
Ils ne cherchent pas à être littéraires. Ils cherchent à être vrais.

Moralité :
Fous la paix à ton style.
Écris comme si tu parlais à un ami.
Mets-y ton accent, ta manière de voir les choses, tes petites exagérations.

Tu verras :
Tes lecteurs ne liront plus ta présentation.
Ils t’écouteront la raconter.

Et ça, ça vaut tout l’or du Vieux-Port.

Le secret n°2 de Pagnol : des détails qui claquent

Tu te souviens de ce moment où le petit Marcel décrit les collines autour de la bastide ?
Ou ce passage sur les dimanches en famille, les œufs durs, les pantalons du dimanche, les moustaches de l’oncle Jules ?
Ce sont des images minuscules… mais qui restent.

Pourquoi ?
Parce qu’il ne décrit pas « un paysage » ou « une famille ».
Il te fait vivre une sensation.
Et toi, dans la description de ton roman policier, tu peux faire la même chose.

Remplace « c’est une histoire qui va vous prendre aux tripes» (déjà lu un million de fois) par « ses pieds nus collèrent au carrelage encore humide du sang de sa victime, et il grimaça sous le néon qui grésillait ».

Remplace « une histoire d’amour qui vous bouleversera» par « elle crevait d’envie de sentir sa peau bronzée sous ses doigts encore timides,  » pour le premier tome de ton cycle de romantasy.

Bref : remplace les généralités par des images sensorielles.
Et ton roman deviendra une madeleine pour n’importe quel lecteur.

Le secret n°3 de Pagnol : l’émotion douce

Pagnol ne t’arrache pas des larmes.
Il te les laisse monter doucement, sans faire exprès.
Tu lis, tu souris, tu t’attendris.
Et tout à coup, tu réalises que tu es en train de pleurer… parce qu’un père a vu son fils fier de lui.

Voilà ce que les romans auto-édités oublient souvent :
 le cœur.

Pas le pathos. Pas les violons.
Mais cette petite émotion tranquille, celle qui reste quand tu refermes le livre.

Et tu n’as pas besoin d’être Pagnol pour ça.
Il te suffit d’écrire vrai.

De parler de choses simples.
De mettre un peu de toi dans chaque scène, chaque description, chaque fois que tu t’adresses à ta communauté.
Et d’aimer tes personnages comme s’ils existaient vraiment.

Alors non, tu ne peux pas plagier Marcel Pagnol.
Mais tu peux l’écouter en silence,
lire Le Château de ma mère une fois de plus,
et te demander :

Comment puis-je, moi aussi, raconter mon monde à voix basse,
avec tendresse, humour, avec du désir ou du rêve ou de la force… et sans jamais trahir ma vérité d’auteur ?

Parce qu’en auto-édition, tu es libre.

Libre de ton style.
Libre de tes thèmes.
Libre de devenir le Pagnol de ton époque… même si tu vis à Lille, à Montréal ou dans une ZAD.

Et cette liberté, ça se mérite.

Elle commence par une décision : 
celle de croire que ton livre mérite d’être lu, tel qu’il est.
Avec ta voix.
Avec ton regard.
Et avec ce petit supplément d’âme qu’aucune IA ne pourra jamais imiter.
Alors vas-y.
Pioche chez Pagnol.
Pas ses phrases.
Mais son humanité.

Et s’il te faut un coup de main pour transformer cette humanité en roman qui se vend,
avec une description qui claque, des mots clés pertinents, une stratégie efficace, tu sais où me trouver.

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(Et fais de ta voix un moteur de ventes — et pas juste un joli souvenir.)
À très vite,

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